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Sincère&Sensé #2
03:14
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Pas si facile de vivre ma vie sans regarder au passé
J’arrive plus à dormir la nuit je passe du thé au café
J’essaie de faire le tour de france avec un vélo cassé
J’suis Ali face à Joe Frazier avec un égo froissé
Fini d’squatter le fond d’la classe, j’ai appris la politesse
Et échangé les "nique ta mère" contre les "bonsoir m’dame"
Tous mes échecs cuisants ont réussi à fondre la glace
J’écoute la mélodie du coeur plutôt qu’le son d’l’asphalte
J’rappe à m’en vriller les cordes vocales
Un seul objectif, même avec une forte focale
Fini les clips dans la tess' avec une escorte locale
Je marche seul avec mon dernier pote notable
Trop de faux semblants j’arrive plus à discerner le vrai
Mes sentiment se sont perdu entre colère et regrets
J’ai appris à ne pas prendre la vie au premier degré
Sa saveur s’est envolée avec son dernier secret
À ce qu’il paraît faut pas laisser un fruit pourri dans l’panier
En vérité je préfère marcher seul que mal accompagné
On nous pousse à la haine raciale comme des pions sur le damier
J’pratique pas le blackface, je noircis que mon cahier
Malgré la masse d’hypocrisie
Je ne garde que les mots qui riment, c’est mon dico que je cuisine
Pas l’habitude d’en changer à chaque épaule j’ai un fusil
Mais j’suis serein qu’avec un ou deux puristes dans le jury
Le rap est dans l’coma j’attends du game des aveux circonstanciés
Promis, je lui ferai porter des proses au pénitencier
J’ai deviné qu’c’était un meurtre maquillé en accident
Devenu génant en se proclamant indépendant
Le pouls ralentissait de façon dramatique
La boom bap l’a relancé rien qu’avec 2 ou 3 maxis
Différents, à qui la faute ? Nos labels sont de petites assos
On nous regarde de travers comme un tableau de Pablo Picasso
Sincère&Sensé excelle en français
Quand ma plume devient l’avatar de ma pensée
Confond pas productivité et créativité
Adios à la facilité, mon esprit est parti rimer
Trop peu d’MC's se bonifient avec le temps
Le vent leur fait tourner la tête et ils repartent les pieds devant
Qu’est-ce qu’on ferait pas pour vendre, et se faire des bénéfices de porc
Quitte à racheter le stock pour récolter le disque d’or
Y’a pas qu’les shtars qui réussissent à t’placer la matraque
Tout l’monde se casse la gueule à force de passer à la trappe
Leur flow est sec, malheureusement le rap à soif
La vache à lait s’est épuisée, direction l’abattoir
Sur les réseaux, le temps se perd à jacasser
Entouré de pique assiettes ou d’une équipe de bras cassés
Peu brillent par excellence et trop pèchent par excès
J’ai la nausée pire qu'à la sortie du KFC
J’me suis trompé d’époque, je n’ai connu l’âge d’or
Qu’au temps où je jouais aux POG à la récré avec les potes
Depuis je suis passé de corpulence "crevette" à "gros lard"
Le temps d’aiguiser mes rimes il était déjà trop tard
Rien à battre des vues, des abo', des like
En cultivant l’esprit j’ai troqué pour des sabots mes Nike
Quand la sincérité épouse le sens
Le son d’il y’a vingt ans redonne au rap son aura et son éloquence.
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2. |
Banlieue Blues
03:34
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Couplet 1 :
Y’a plus de créativité dans la combativité
Et plus de gloire à affronter plutôt que d’éviter
J’ai plein d’idée, et j’en noircis cahier sur cahier
Ils ne font que débiter et passent leur temps à racailler
J’ai travaillé dur, dur, pour en arriver... nulle part
À m’en arracher les cheveux jusqu’à n’avoir plus d’barbe
Dans ma tête c’est un vrai bordel organisé
Des oeuvres d’art comme au musée pour public avisé
Tu reconnais la musicalité : mélodie surréaliste
Quand j’pose sur la piste j’ai la ferveur d’un djihadiste
Si tous mes récits sont ténébreux, c’est que je vis la nuit
Écrire me revitalise, enfermé dans ma chrysalide
Bois à ma peine ! J’suis pote avec le barman
J’ai cru tuer le temps, mais il s’ballade en gilet pare-balle
J’possède un compte-courant boiteux, comment financer mes rêves
Avec des cauchemars plus imposants que le K2 ?
Ce pays en moi n’a pas dénié croire, ils nous ont dénigrés
J’parle aux mecs en chien marre de leur Pedigree Pal
Libre penseur, ma langue est déliée grave
Qui le lirait, qui l’entendrait si je ne l’écrivais pas ?
Refrain :
On vit de peu de quasi rien, partout le même
Marseillais ou Parisiens : Banlieue Blues !
On à la plume mélancolique
Et on devient toxicos ou alcooliques : Banlieue Blues !
Les mines sont grises comme la rue
Les vies désespérément tristes comme la rue : Banlieue Blues !
Elle se réveille avec la gueule de bois
Malheureusement elle n’a pas la gueule de l’emploi : Banlieue Blues !
Couplet 2 :
J'ai l'cafard et je n'possède que ma plume en guise d'insecticide
Quand la vie devient grise ou insipide
Les réseaux sociaux ont rendu la terre si petite
Les hommes si libres et malheureusement leur coeur si vide
Le diable s'habille trop sexy, l'monde en a épousé les formes
Leur civilisation aide les riches à détrousser les pauvre
Trop de boissons alcoolisées visent à saouler mes potes
Les psy font fortune, le pays croule sous les médocs
Pendant qu’le nouveau président s’pavane avec sa cougar
Nos libertés, ces oiseaux rares, sont menacées d’mazoutage
Nos destinées sont si opaques ! bien trop pour leurs boules de cristal !
Constamment en infraction comme un livreur de pizza
Jamais assez qualifiée pour le job
À c’qu’il parait la banlieue parisienne n’a pas d’diplôme ?
J’ai mon inhalateur contre les balivernes asthmatiformes
Nos voies n’se réduisent pas à être footballeurs ou taxiphones
Les shtars arrivent : babtous, renois et rabzas courent
On prends des bleus à chaque coup, on a des marques à chaque joue
Et j’en ai marre des pâtes chaque jour
J’veux ma part de homard et mon jour de gloire comme Tupac Shakur
Refrain
Conclusion :
J’suis tellement parano et à tel point saoûlé
Que j’croirait qu’elle s’fout d’ma gueule si jamais la vie me souriait
J’passe mon temps à déprimer et j’prend du poids à vue d’oeil
La réussite se montre pas, j’appelle plus ça d’la pudeur.
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3. |
Paradis Perdu
04:06
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Couplet 1 :
Saint-Pierre a pommé les clés du Paradis
Le serrurier s’est déplacé, autant vous dire que c’était pas gratuit
Les âmes damnées jalousent les âmes élues, fières
La file d’attente s’étend sur des années-lumière
Une fois passé la douane, les questions et la fouille au corps
On me tamponne "bienvenue au ciel" sur le passeport
Je cherche un plan du métro. Tiens, voilà ma station !
Arrivé sur le quai, ça sent la transpiration
Entassés comme du bétail à 10 au mètre-carrés
Traffic interrompu : "les chérubins font grève, navrés !"
Je remonte en surface pour attraper un taxi
Sur la route c’est pire : la police du ciel est laxiste
On m’a promis un pavillon au 7 rue des Martyrs
À proximité de commerces et vraiment bien desservi
J’arrive devant la bâtisse, y’a comme un malaise
Un coupe-gorge, ou même les rats refusent de poser leurs valises !
En bas Du bloc, un ange deale de la farine du démon
Ici ça caille quelle que soit la saison
Je cherche du taf mais c’est la hass', les hommes ont perdu la foi
Ils croient en Saint-Zuckerberg, même les prophètes ont perdu la voix
Sur Terre on nous vendait du rêve, du soit disant haut-de-gamme
Mais c’était que de la com', j’avais pas vu la rotte-ca
Tout est fadasse, ça manque un peu d’piment !
Un jour de plus au paradis équivalent à mille ans
Refrain :
Le Paradis n’est plus ce qu’il était
La bouche en cœur tous ils me disaient
Un de perdu dix de retrouvés
Mais je n’ai pas fini de chercher
Couplet 2 :
Personne n’a jamais vu Dieu, paraît qu’il vit en exil
Depuis une OPA violente à la bourse de Wall Street
Les billets pour l’Enfer sont pas donnés
Aucun retour n’est toléré Aucun départ n’est pardonné
Alors on reste, faute du meilleur ici on craint le pire ailleurs
Oiseaux d’hiver et de malheurs rêvant d’être migrateurs
Je vis de petits boulots : j’bosse à l’usine de miracle
Ça va pas fort depuis qu’la science s’est lancée dans l’recyclage
Y’a de la crasse et du cambouis sur nos habits célestes
Faut l’avouer, souvent on regrette la vie terrestre
Y’a rien a faire à part traîner au bar à siroter des cocktails
Donc pour tuer l’éternité on fait flipper les mortels
J’ai pas payé ma redevance pour l’auréole
On m’a retiré ma licence jusqu’au prochain millénium
Partout la même dans les bas-fonds, quartiers des anges déchus
Le fruit défendu a l’goût de l’ignorance déçue
Refrain
Couplet 3 :
Les rangs de l’assemblée sont vides
Ou sont les 144 soit disant élu depuis des lustres
Et bons qu’à prendre la thune
Les prières, comme les paroles, s’envolent
C’est plus les mêmes qui lisent le courrier
Depuis le rachat par UPS
La police et la justice sont pas intègres
À ce qu’il parait les 10 commandements sont placés entre parenthèses
Ici même la bouffe est dégueulasse
On se nourrit dans les fast-food, et ce depuis le plus jeune âge
J’ai plongé dans l’eau bénite, j’suis pas taillé pour la compète
J’ai beau nager, moi je coule, et l’Arche de Noé est complète
On survit du mieux qu’on peut, même avec la vie éternelle
On a pris du plomb dans l’aile, de l’arthrose dans les vertèbres
Non je ne repose pas en paix, mais en peine
C’est pas la crise d’la quarantaine, mais la carence des chrysanthèmes
Un enfer ce Paradis, c’est peut-être la clim' qui est en panne
Si c’est ça la vie la haut, j’préfère celle que j’menais en bas
Refrain
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4. |
Nemesis
03:25
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Introduction :
Nemesis, Nemesis, Nemesis !
À l’épreuve des balles et du temps, nul ne me résiste
Couplet 1 :
Ce monde est presque perdu, je prie pour qu’il ne métastase
Que mes lyrics, en élixir, contribuent à rendre son état stable
Assez de fables, il est temps que les mauvais s’ mettent à table
J’écris un brûlot sur eux dans Médiapart
Ils cherchent tous le Saint-Graal : le clip viral
Dans la spirale infernale à l’issue inévitable :
La chute du piédestal, le retour de flamme !
En implorant dieux et démons pour le retour des fans,
Les anges se brûlent les ailes au kérosène
Les hommes ne vivent que pour l’oseille et meurent
La faucheuse fait des recettes
Le coeur est la maison de l’âme, le mal est juste concierge
Malheureusement les vertus ne font des émules qu’au ciel
Refrain :
Nemesis, Nemesis, Nemesis !
Ton âme est de la même couleur que ton coupé-sport
Nemesis, Nemesis, Nemesis !
Retranché dans les ténèbres, devine qui ouvre les stores
Nemesis, Nemesis, Nemesis !
Mon épée à connu plus d’hommes qu’un boul' d'escorte'
Nemesis, Nemesis, Nemesis !
J’aurai ta peau, comme dans c’film de Ridley Scott
Ma voix est pure, le synthétique m’est antipathique
Comme cet album du coté obscur de lunatiques
J’ai l’vague à l’âme car la morale est très malade
Si elle passe de vie à trépas, je retrouverai tous les coupables
Katana : "main droite !" ; sablier : "main gauche !"
J’ai prévenu maintes fois et rallié une Sainte Cause
Tapie dans l’ombre d’un doute,
L’humanité, en sursis, a vu son coeur par la vanité endurci
La mort est un virus, Avira n’est d’aucun secours
T’es cuit, comme une billet de 500 dans le portefeuille de Gainsbourg
J’préfère les grandes antailles au p’tites coupures
T’auras tellement de points d’suture que te soigner sera d’la haute couture
Refrain :
Couplet 3 :
Pour ces familles parquées dans des taudis
Que soient maudits les fautifs
Seules Avarice et Félonie les motivent
J’garde un oeil attentif sur ce dealer d’coke
Comme sur ce violeur d’gosse
J’les enverrai au tapis sans les frais d’port
Sans laisser de trace d’ADN
C’est le salaire pour Outrage et Peine
Quand j’vois qu’l’Amour est SDF, je prie pour que le Courage l’héberge
Très patient, mais j’ai déjà tendu grave des perches
Tu s’rais prêt à bicrave du crack à la messe ?
Je te ferai cracher plus dur que la Mafia calabraise
Si tu possède des valeurs saines, tu paieras en espèces
Mais si ton compte est sec, je t'expédierai en express
Refrain
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5. |
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Introduction (Ti Missié JICÉ) :
Hey ! Ti Missié prend le microphone
Un spécial big up à tous les amateurs de Dancehall, de Hip-Hop my man
'nuff respect pour l'homme qu'on appelle Trwaz XL.
Couplet 1 (Trwaz) :
Ils voudraient faire de nous des clones, des fabriquants de zeille-o
Côtés à la bourse par Des traffiquants de zéro
Manipulant une foule immense, les qualifiant de "géniaux"
Oubliant le passé en se décapitant le rétro
L’horreur devient aussi banale qu’un accident de vélo
Tout n’est évalué que par les Talibans du Réseau
"Force et Honneur !" n’est plus le cri de ralliement du Héros
Métro-boulot-dodo pour tous les bâtiments du Ghetto
Le sang n’étanchera pas la soif du Tiers-Monde
Ni l’Occident, avec ses sodas light ou bières blondes
Les émotions des palpitants se perdront
Parmi l’élite on part en croisade, en pactisant secrètement
Séduisant de nouveaux sympathisants très fervents
Qui croient que la vie ne se gagne qu’en la prenant ou en la perdant
Les Colonies s’achètent au prix d’un Talisman en fer blanc
La quête d’un passé glorieux justifie-t’-elle un combat sanglant ?
Souillant une Terre soit-disant Sainte
Pour du pouvoir, ces fêlés ont créé un conflit sans fin
Les Médias, l’eau à la bouche, sont invités au festin :
Immunité diplomatique en pratiquant le baise-main
Refrain (Ti Missié JICÉ) :
Oh my God !
Timissié prend le microphone
Big Up 3XL you know !
Couplet 2 (Trwaz) :
Pour changer ce Monde, on doit commencer par Nous
L’Amour ? Un sentiment qu’on ne sert pas dans les fast-food !
Ou dans une soirée arrosée, en tant que bon fêtard saoûl
Certains connaissent depuis l’enfance, ça dépend des parcours...
La Colombe de la Paix s’est envolée, par peur
L’Indifférence est une rengaine que l’on connaît par coeur
La Tolérance ? Un macchabée caché dans l’congélateur
On voit des larmes à la télé, mais ça sent bon les acteurs...
Sans l’oiseau bleu, on se parle même pas en télépathie
Réseau Anti-Social, tes amitiés sont pathétiques !
Tes usagers n’ont pas d’éthique : le sang frais les attire !
Sans émotion, un piètre artiste devient un fêlé raciste...
L’homme est un loup pour l’homme qui n’a pas intégré la meute
L’humanité aurait besoin d’éléments fédérateurs
Du genre Mandela, voyant triompher ses valeurs
L’auto-tune a bien réussi à faire chanter les rappeurs
Comment guérir ces maux sans thérapie
Quand les esprits les plus criminels
Sont les esprits les plus créatifs
Je nage à contre-courant, près des rapides
Pour pouvoir affronter la mort, je dois m’entraîner à vivre.
Refrain
Pont (Ti Missié JICÉ)
Ti Missié prend le mic' faut plus de vibe, plus de vibe
Refrain
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6. |
Météo Parisienne
03:23
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Introduction :
Un temps de chien à Paris
Ici tous les nuages sont noirs, et tous les chats sont gris
Un temps de chien à Paris
Couplet 1 :
Y’a pas d’cigale qui chante, que des sirènes
Viens pas ici si t’es gêné par les effluves ou par les décibels
Paris n’est pas si belle, loin des clichés d’carte postale
Où les vendeurs possèdent un doctorat en accostage
Là ou l’esquive des contrôleurs est un art
Là ou la misère est sponsorisée par la Sonacotra
Ici y’a bien trop d’trafic, et seule la violence est gratuite
Plus rien n’attire les foules à part Neymar et Verratti
La banlieue est mal camouflée : y’a trop d’tours qui dépassent
Avant j’aimais son rap, maintenant y’a plus grand chose qui m’épate
Paris, je suis heureux quand je quitte
Mais au bout de quelques jours, je me rends compte que je te kiff
À mon retour, j’me sens revivre quelques instants
Puis tes bouchons me cassent la tête, ton métro pète les tympans
Ma thune disparaît si vite... Paris est magique !
Le temps s’écoule trop vite
J’fais chauffer les machines, et j’m’applique derrière le mic’
J'habite pas sur la butte, je peux pas m’payer des Nike
Encore moins toucher la Lune
J’peux juste baver sur la pub, ou ravaler ma salive
Mes rêves c’est des cauchemars, le sable est coupé à la parafine
Refrain :
Tous à court d'air, on court derrière le RER
Il pleut ! Tous à couvert !
C'est la météo parisienne...
En avril ne te découvre pas ou on t'enfile !
En mai tu vas te faire plier !
C'est la météo parisienne...
Couplet 2 :
Un temps d’chien à Paname... Est-ce un pléonasme ?
Il pleut autant sur les gens fauchés que sur les gens pleins aux as
Ne me dites pas que c’est son charme qui plait aux femmes
Entre rats, pigeons et cafards, y’a v’la les fléaux crades
Paris j’te dois 40 kilos, est-ce la déprime ou est-ce la dalle ?
J’bouffe au noich’ tous les midis, loin de mon Sud-Ouest natal
J’connais mieux tes sous-sols, perdu à la surface
Où l’air se fait plus rare que les dealers déclarés à l’URSSAF
Incident voyageur ? Mon train aura du retard !
Si on nous payait à attendre, ici tout le monde aurait du taf
Ta beauté n’a d’égal que ta vanité
Depuis que tu m’as abrité, j’ai trop de carences en Vitamine D
Un coup ça pleut, un coup ça souffle, un coup ça caille...
À vrai dire, y’a que les bretons qui trouvent ça classe
Ta cavalerie met les tours en échec, alors les fous t’attaquent
Les yeux remplis de plus de haine qu’entre Scar et Mouphasa
La bibine et les cachetons font un tabac
Quand le moral est au plus bas, on ne croit plus à la Remontada
La Ville Lumière disparaît dans le blackout
La poésie des rues s’évanouit dans le vacarme
Refrain
Conclusion :
Oh la la, putain de temps de merde !
Et j'ai rien à me mettre en plus...
Je vais mettre des bottes je crois.
Franchement, Paris, t'abuse !
Mais je te kiffe de ouf.
Ah la la...
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7. |
Cleenex
03:23
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Introduction :
Si t'as le rhume des foins
T'inquiète pas, je suis la pour te dépanner
Cleenex ! Cleenex ! Yeah...
Couplet 1 :
J'nettoie l'argent sale, j'préfère l'argent liquide
J'écris des proses à la sauce Biggy
Une force virile : la star de la pause pipi !
J'éponge la Vodka, le Whisky et le White Spirit
J'bois des litres de sang quand ils tuent Kennedy ou Kenny
Sur le pied d'guerre quand y'a épidémie au Pays
J'aime pas les shtars, et je pratique le délit d'fuite
Je côtoie serviettes hygiéniques et fric dans des sacs Louis Vuitt'
On m'crache dessus.
J'ai pas un bon baveux, buvard et peu bavard
En garde à vue, avare d'aveux,
J'sèche des larmes affreuses comme des rafales d'armes à feu
J'connais les fosses nasales : c'est toutes de belles crasseuses !
Y'a des narines saines, égoïstes, et des narines pleines d'héroïne
Des tarins arides, des tarins quasi-terroristes !
Côtoie Antracite et Antrax, Acide et Péroxyde,
Des substances séminales hyper toxiques !
J'ai pas grandi dans la soie mais dans la soif
Et j'répare les petits dégâts causés par la lame du rasoir
La concurrence est rude, Éponge ou Sopalin ?
J'me couche très tard et me lève tôt l'matin
Refrain :
Cleenex ! Ils m'on sali à mon insu
Mais j'me la coule douce, sur un cap, que dis je ? Une péninsule !
J'suis pas Halal car j'ai la Grippe Porcine
T'as besoin d'une Aspirine, en mode "Need For Speed"
Couplet 2 :
Un gros qui transpire ? Tout pour ma gueule bien sûr !
J'suis pas l'papier qu'on asperge, mais l'carré blanc qui s'insurge
Une face douce et une face rugueuse
J'pourrais me vé-nèr si tu m'pourris avec tes sales muqueuses
Je traque les sécrétions nasales fugueuse
Embrasse l'excédent de gloss d'une bouche pulpeuse
Le mouchoir de poche est dead : il n'a plus d'buzz !
J'suis trop pratique : roulé en boule, tu verras pas plus keu-sse
Mais attention ! je n'éponge pas les dettes !
Démerde toi sans pécul ! faudra te passer d'aide !
J'rêve de ma vie à Miami, comme si j'étais l'ami à Rick Ross
Mais je ne suis qu'un foutu nid à microbes
Mes anciens potes traînent dans la poche où on s'est connus en pack
La jalousie les a saisis quand j'ai été promu en grade
Ils m'ont froissé dans ma chair, mais ont aiguisé mon mental
Tester ma résistance ? Erreur monumentale !
J'décris la crasse comme personne, ça te met 5 ou 6 claques !
Je n'ai pas peur de la poubelle : j'suis un produit recyclable !
Les yeux sont rouges, comme un Rasta qui fume des joints
J'ai du taf : conjonctivite ou rhume des foins ?
Refrain
Conclusion :
Cleenex ! Parce que les gens se servent de toi,
Et te jettent comme une merde quand ils ont plus besoin
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Sincère&Sensé Paris, France
On est un groupe de potes passionnés de Hip-Hop depuis des lustres et c'est pas près de changer. Ceci est notre modeste contribution à cette magnifique culture. Peace
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